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Marketing : nouvelles cordes à l’arc de Flèches Rouges

Pour permettre aux entreprises d’atteindre leur cible, le collectif Flèches Rouges réunit, depuis janvier, cinq professionnels du marketing et de la communication.

Flèches rouges

Aux côtés de Quentin Lindner (chef de projet en stratégie marketing) Antoine Cariou intervient sur la photo et la vidéo, Louis Lafargue et Pierre Dezes opèrent en tant que community managers et Louis Dauga comme développeur web © Flèches Rouges - Antoine Cariou

La « Landifornie », c’est le credo de Flèches Rouges. « Nous avons dans les Landes un bassin d’entreprises qui ont toutes de belles histoires à raconter pour rayonner au niveau national, voire international », observe Quentin Lindner. Pour les aider à devenir de « vraies marques », le chef de projet en stratégie marketing, deux ans après avoir cofondé son studio à Mont-de-Marsan, est entouré depuis janvier dernier, de quatre professionnels indépendants « pour déployer les compétences nécessaires à chaque projet ». Désormais, au cœur du collectif : Antoine Cariou, installé à Grenade-sur-l’Adour, intervient sur la photo et la vidéo, Louis Lafargue (Soustons) et Pierre Dezes (Saint-Aubin) opèrent en tant que community managers et Louis Dauga (Mugron) comme développeur web.

Leur objectif : accompagner les PME du Sud-Ouest dans la mise en œuvre des conseils, concepts et stratégies proposés afin de cultiver leur image de marque commerciale, mais aussi leur marque employeur « pour mieux recruter et favoriser l’adhésion des collaborateurs au projet d’entreprise ».

LES ATOUTS DU COLLECTIF

Et Quentin Lindner qui mûrit le projet depuis 2019 en est persuadé : « Alors que créer une agence entraîne son lot de contraintes, les collectifs qui se multiplient dans le marketing, la communication, le digital, le développement de sites internet ou d’applications, proposent davantage de modularité, de viabilité, de stabilité. » La perception des entreprises à leur égard a d’ailleurs évolué : « Elles nous voient présents à leurs côtés, investis, accessibles et disponibles pour assurer le suivi. »

Les confinements sont aussi passés par là. Tout en conservant son propre bureau et son matériel, chaque indépendant travaille de façon digitalisée, avec des rendez-vous hebdomadaires en visioconférence pour un tour d’horizon des actions de la semaine et des nouveaux contrats. « Tous les 15 jours, on se retrouve dans un lieu landais pour une journée de travail. Ces rendez-vous sont essentiels pour rester alignés sur des valeurs partagées qui se construisent avant tout dans l’échange. » Avec une idée phare : « Conserver une approche humaine. Les PME ont ce besoin de proximité qu’il faut réussir à appréhender. » Pas question ici de vendre des processus pré-établis : « Même si l’on ne va pas toujours forcément dans le sens de ce qu’avait prévu le client au départ, sourit-il, nous devons d’abord rester force de propositions. »

REUSSIR UN COLLECTIF EN 3 LEÇONS

  1. Partager une vision commune et les mêmes principes pour avancer ensemble sur le projet commun. « La personne la plus compétente du monde n’est pas toujours la plus judicieuse. Une compétence qui n’est pas mise au service d’un sens commun n’est pas forcément utile ni efficace », affirme Quentin Lindner.
  1. Apprendre à se connaître : « Dire qu’on est un collectif, c’est bien. Encore faut-il l’être réellement. » Le processus passe par la récurrence des échanges entre les partenaires et les moments de partage. « Il ne s’agit pas forcément de devenir les meilleurs copains du monde, mais d’apprendre aussi à connaître les forces et les faiblesses de chacun. »
  2. Comprendre que tout ne se passera pas comme prévu… « C’est normal et surtout bénéfique parce que les imprévus permettent de mettre en place des solutions et de s’améliorer collectivement. »