Si l’émergence de nouveaux courants de pensée, indéniablement associés à l’évolution naturelle de nos entreprises et de la société de manière plus large, nourrit nos réflexions et nos organisations, force est de constater que nous finissons par nous y perdre. Pour n’en citer que quelques-uns parmi les plus récents : l’entreprise libérée, le management agile, le lean management, le management démocratique, le management collaboratif, le management participatif, le management 3.0, le management bienveillant… Arrêtons-nous justement sur la bienveillance en entreprise. Le concept a fait couler beaucoup d’encre, bien au-delà des frontières du monde du travail d’ailleurs.
Des manageurs saturés par les exigences individuelles prenant le pas sur l’intérêt collectif
Le médecin urgentiste et consultant en management, Philippe Rodet en est convaincu : « La bienveillance -appliquée à l’univers du travail- implique une adhésion pleine et entière à vouloir faire le bien d’autrui, qu’on le connaisse personnellement ou non. Ce n’est donc pas inné…