Alors que les boucheries disparaissent petit à petit des centres-bourgs français, la maison Bignalet, elle, continue de faire la joie des amateurs de barbecue, grillades, charcuterie et autres plats mijotés. Bœuf, veau, porc, foie gras et confits, pâté de tonton Maurice, rillettes de canard, chichon, jambons et saucissons… Chez les Bignalet, les étals débordent de produits frais et locaux. Une vitrine généreuse, fidèle à l’esprit des boucheries traditionnelles où chaque pièce raconte une histoire de terroir.
Une équipe fidèle et soudée
Après Habas en 1919, Pouillon et Orthez (Pyrénées-Atlantiques) en 2006, Mugron (2012) et Saint-Vincent-de-Tyrosse (2017), l’ouverture de la boutique d’Hinx porte à six le nombre de points de vente de ce fleuron de la boucherie landaise. Une croissance importante, soutenue par un virage stratégique amorcé en 2017 : la construction d’un atelier de transformation de 2 000 m² à Bellocq. Ce nouvel outil de production qui a demandé un investissement de 3 millions d’euros a permis à l’entreprise de moderniser ses installations et de gagner en capacité. Une décision prise en famille, avec le soutien des deux filles de Jacques et Jacqueline Bignalet : Amélie, 37 ans, et Camille, 33 ans, qui ne se destinaient pourtant pas à reprendre l’entreprise. « J’étais infirmière et ma…