Pour comprendre les rouages de la SASP Stade montois rugby, il faut d’abord identifier l’existence de cette société anonyme sportive professionnelle, bien avoir à l’esprit qu’on parle d’une entreprise de 88 salariés, et dans un même mouvement, reléguer aux oubliettes le fonctionnement du rugby d’antan. « On n’est plus du tout une association avec un président, des joueurs et une secrétaire. Les gens ont encore ce cliché en tête, et ça m’agace ! », prévient, dans un sourire, Isabelle Bugat. Dans le vocabulaire de la directrice générale des services (DGS) de la SASP, on trouve les mots « équilibre financier », « business plan » ou encore « partenaire ». « Pas sponsor. Le président Cazeaux n’aime pas ce terme. Dans partenaire, il y a l’idée d’une relation sur la durée. »
L’arithmétique est simple : les revenus tirés du partenariat public et privé représentent presque la moitié du chiffre d’affaires du SMR, soit 3,4 millions d’euros sur un budget global de 8,8 millions d’euros en 2023-2024. « C’est le modèle économique classique du rugby professionnel, qui est soutenu entre 40 à 50 % par les entreprises locales, contrairement au foot qui a des droits TV importants », pose Frédéric Laustriat, le directeur des opérations de la SASP.
Eovest, locomotive financière
Dans une stratégie bien établie, les 40…