Couverture du journal du 01/09/2025 Le nouveau magazine

Fermiers du Sud-Ouest : nouvelle stratégie

Depuis juillet 2022, Fermiers du Sud-Ouest est une entreprise détenue à 100 % par le groupe coopératif landais Maïsadour. Cette reprise en main ouvre de nouvelles perspectives commerciales au troisième acteur français sur le marché de la volaille Label Rouge.

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© Maïsadour

Dans le film d’animation « Chicken Run », Ginger est une intrépide poulette qui tente de faire échapper toutes ses congénères de la basse-cour pour leur éviter de finir à la casserole. Assez ironiquement, l’héroïne à plumes imaginée par les studios Aardman est aussi devenue l’égérie de Fermiers du Sud-Ouest (FSO). Le troisième acteur français sur le marché de la volaille Label Rouge a en effet décidé de donner son nom à sa nouvelle stratégie d’entreprise !

« Ginger est téméraire et audacieuse, et n’a de cesse de trouver des solutions à ses problématiques, souligne Paul Le Bars, directeur de Fermiers du Sud-Ouest. Nous avons souhaité en faire l’emblème du renouveau et de la transformation chez FSO. »

Créée en 2010 et basée à Saint-Sever, Fermiers du Sud-Ouest était à l’origine codétenue par Maïsadour et Terrena (Loire-Atlantique). Mais au fil des années, la vision des deux coopératives a cessé de converger. Maïsadour a donc décidé de prendre le contrôle total de l’entreprise. C’est chose faite depuis juillet 2022. « Pour nos équipes, c’est vraiment une bonne nouvelle, assure Paul Le Bars. Avoir un actionnaire unique simplifie les relations et nous a amenés à revoir notre organisation et nos ambitions. »

Paul Le Bars, directeur de Fermiers du Sud-Ouest

Paul Le Bars, directeur de Fermiers du Sud-Ouest © Fermiers du Sud-Ouest

TROIS OBJECTIFS AFFICHÉS

Le programme Ginger vise, à l’horizon 2026, à « transformer FSO dans un contexte économique et sanitaire de plus en plus chahuté ». L’exercice 2021-2022 a été particulièrement impacté tant par « la flambée historique » des coûts de production (conséquence de la guerre en Ukraine et de l’inflation) que par le quatrième épisode consécutif d’influenza aviaire.

« Cette situation a été frustrante pour les salariés, car notre activité était particulièrement…