Au fil des ans, l’extension des locaux d’Ennolys dans la zone artisanale de Cramat, à Soustons, a accompagné la croissance de la société restée longtemps discrète, cachée de la route par des arbres et d’autres entreprises. Désormais visible du rond-point, le dernier bâtiment construit en 2020 sur 1 800 m2, accueille les services logistiques et de stockage, au cœur d’un ensemble ultra-sécurisé de 4,5 hectares au total, une superficie doublée en 10 ans.
« Depuis 2015, plus de 30 millions d’euros ont été investis ici, notamment dans un atelier dédié à la vanilline – son extraction et sa purification ont ainsi été internalisées -, dans de nouveaux fermenteurs ou encore dans un lyophilisateur pour le séchage de bactéries lactiques », explique Bernard Azaïs, directeur général d’Ennolys depuis 10 ans.
« Quand je suis arrivé ici, nous avons acheté une bande de terrain de 40 mètres, puis le terrain d’à côté, puis celui des bus de la RDTL, ça n’a fait que grossir au fil du temps. Aujourd’hui, il n’y a plus de place. Est venu le temps de consolider ce que l’on a investi, en faisant plus sans s’agrandir. »
UN ACTEUR RECONNU MONDIALEMENT
Filiale du groupe nordiste Lesaffre, Ennolys à Soustons, c’est aujourd’hui 100 salariés (60 en 2015), un chiffre d’affaires de 27 millions d’euros (quasiment triplé en 10 ans), et une commercialisation de ses produits dans 25 pays. Une sacrée croissance depuis 1992 quand le groupe Lesaffre et la société Ascaf (Association des carburants par la fermentation) qui travaillait sur l’élaboration de biocarburants de seconde génération par fermentation à Soustons, se sont rapprochés pour créer la joint-venture Safisis (devenue Ennolys en 2015). Là, a commencé alors le développement de molécules aromatiques produites par fermentation, comme les acides organiques, l’acétaldéhyde et les lactones, avant la divers…