C’est en costume d’époque que Fabienne Lévêque attend les curieux devant les arènes plus que centenaires de Dax. « Je suppose que pour arriver de Paris, vous avez pris le train de luxe qui met 10 heures, le plus rapide actuellement ? », demande aux locaux et curistes du jour la guide affiliée au réseau national Epok’Tour qui propose partout en France ce genre de visites théâtralisées. Le 11 mai 1913 marque l’inauguration de l’édifice taurin créé par l’architecte landais Albert Pomade, avec un étage de moins qu’aujourd’hui : « Mon mari n’était plus maire, mais il était de toutes les fêtes et il s’est battu pour les courses de taureaux ! », dit celle qui incarne pour deux heures l’épouse de Raphaël Milliès-Lacroix.
DUELS ET GRANDS HÔTELS
Du premier toro de fuego par Marmajou en 1894 au cornu échappé dans les rues de la cité thermale jusqu’aux « trains de plaisir à 5 francs l’aller-retour depuis Bordeaux » pour venir assister aux fêtes de Dax, « Marie Milliès-Lacroix » égrène la vie à l’époque, vieux journaux à l’appui, comme pour ce duel à l’épée entre son époux et le docteur Pécastaing pour une sombre histoire de musique de l’orchestre à la course…
La balade se poursuit dans le quartier thermal, vers le trou du pauvre où les visiteurs peuvent toujours toucher la boue bienfaitrice le long de l’Adour, et au fil des belles villas, toujours habitées, et des grands hôtels comme feu le Dax Salins Thermal ou les Baignots, du temps de la splendeur de la cité thermale. L’occasion d’en apprendre plus sur le chantier de transformation de la ville entre la fin du XIXe et le début du XXe siècle.
AUSSI À MONT-DE-MARSAN
Guidé par le baron de Monluc, capitaine gascon incarné par Grégory Vigneau, il est aussi possible de visiter Mont-de-Marsan à l’époque des guerres de Religion, durant les années 1560 à 1570, pour découvrir les us et coutumes, la mode et les intrigues à la cour de France de l’époque.
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