Les petits carrelages d’époque sont restés au sol pour le charme des lieux, mais seulement dans un petit coin au fond du magasin dédié aux brosses, balayettes et savon noir, souvenirs de la droguerie du Friand qui, pendant des décennies, a fourni les foyers dacquois en savon de Marseille, insecticides en tout genre, eau écarlate et autres produits miracle pour la maison. « C’était important pour moi de conserver un peu de l’histoire du local, explique Hortense Maes. À l’ouverture, la plus grosse difficulté a été de remplacer ce qui était une institution ici. Les gens me reprochaient de ne pas avoir continué la même chose après la fermeture pour cause de retraite. Il y a encore aujourd’hui des curistes qui découvrent que ça n’existe plus, mais tout le monde s’est fait à l’idée que ce n’est plus une droguerie même si l’enseigne est toujours là ! »
Beau potentiel de petits commerces
Pendant qu’une autre insti…