« Le stand-by n’est pas une option », affirmait Jacques Trottier, président de Labeyrie Fine Foods (LFF), lors d’une conférence de presse, le 12 juin, sur le plan stratégique 2024-2028 du groupe agroalimentaire fondé en 1946 par Robert Labeyrie dans les Landes et toujours basé à Saint-Geours-de-Maremne. Après cinq années consacrées à « sécuriser le groupe » pour faire face aux « polycrises » auxquelles le secteur agroalimentaire était confronté, avec une mutation profonde de la supply chain pendant la période covid, une flambée des prix des matières premières, des emballages, de l’énergie et du transport, « nous avons choisi de repartir dans une stratégie offensive forte », avance le président. Avec pour objectif une progression de 30 % en volume d’ici 2028. Et les premiers indicateurs marquent plus qu’un frémissement : sur les 12 derniers mois, les activités du groupe LFF affichent une croissance de 7 % quand la moyenne du marché européen de l’alimentaire progresse d’1,4 %.
Développement équilibré
Le plan de développement porte à parts égales sur les produits historiques en amplifiant le potentiel de ses marchés traditionnels (saumon fumé, foie gras, apéritif frais, crevettes) en France et au Royaume-Uni, tout en accélérant les ventes sur ce que le groupe nomme ses « produits de challenge ». L’objectif e…