Si nous devions retenir une image de la réserve naturelle nationale de L’étang Noir, ce serait sa mosaïque d’habitats, typiques des paysages landais, entre marécages, tourbières, pins, ruisseaux, prairie humide… Sur la passerelle d’1,2 km qui serpente à l’ombre d’une végétation luxuriante, on se faufile en silence, les oreilles grandes ouvertes et l’œil aux aguets pour apercevoir libellules, grenouilles, araignées, tortues, jusqu’au point de vue époustouflant sur l’étang. Cet espace naturel protégé, qui ne pourrait supporter une surfréquentation, témoigne du travail accompli ces 50 dernières années pour préserver son précieux écosystème. Le chemin parcouru s’inscrit dans la nouvelle scénographie de la maison d’accueil, signée Benoît Lafosse, qui « appelle à la curiosité et à l’attention ». Dès l’entrée, le visiteur est invité à ralentir le pas. « La maison est un sas, un endroit de passage qui permet d’adapter son comportement et son questionnement au lieu », explique la conservatrice, Stéphanie Darblade, car « la faune est discrète et la flore, exubérante », prévient-elle.
La maison d’accueil prévoit aussi d’offrir une journée d’anniversaire au public, le 20 septembre, en partenariat avec la Ville de Seignosse et la communauté de communes Maremne Adour Côte Sud…
L’étang Noir, perle verte entre dune et mer
SEIGNOSSE. L’étang Noir célèbrera ses 50 ans de classement en réserve naturelle nationale, le 20 septembre prochain, lors des Journées européennes du patrimoine, après avoir dévoilé cet été la nouvelle scénographie de sa maison d’accueil. Rencontre avec Stéphanie Darblade, la conservatrice de ce joyau de 52 hectares.

L'étang Noir tient son nom de ses eaux sombres et vaseuses. © RNN étang Noir