Il y a encore un an, elle ne connaissait même pas le bois de Boulogne à Dax. Coiffeuse à domicile à Herm, à 15 km de la cité thermale, après des années à Soustons, Carine Charrinho y passe aujourd’hui le plus clair de son temps. Avec « Manu », son époux jusqu’alors salarié dans le BTP, et Caroline Soulu, une amie, ils ont ouvert la Guinguette de Boulogne mi-avril. « On avait vu de belles guinguettes sur les bords de Loire près de chez ma belle-mère à Tours et quand on est revenu ici, j’ai dit : « Il faut en ouvrir une, il n’y en a plus ! » ». Les lieux – le restaurant qui s’y trouvait est fermé depuis trois ans -, ont donc commencé à revivre. « On avait appelé Jennifer Albaladejo pour savoir si c’était possible, elle a adoré l’idée alors que ses grands-parents [le célèbre rugbyman Pierre Albaladejo et sa femme « Mouche », NDLR], avaient ouvert ici une guinguette en 1954. » Le lieu rêvé pour se lancer, en face du camping familial des Chênes et devant un petit lac en contre-Adour.
THÉ DANSANT, JEUX D’ANTAN ET SOIRÉE DJ
En location-gérance, le trio a misé sur le plancher de danse extérieur, la tante nomade qui est le plus gros investissement (autour de 10 000 euros), et dans la décoration champêtre de la salle intérieure, un repli en cas de mauvais temps avec ses vieilles pochettes de vinyles…