Tension dans l’air sur la côte sud des Landes autour du tracé du projet d’interconnexion électrique sous-marine de 370 kilomètres entre le poste de Cubnezais (Gironde) et le poste de Gatika au nord de Bilbao porté par l’entreprise Réseau de transport d’électricité (RTE) qui doit permettre à la France et à l’Espagne de mutualiser leur production d’électricité. En effet, en raison de l’obstacle naturel du canyon sous-marin du Gouf de Capbreton, les études menées en mer depuis juin 2019 n’ont pas permis d’identifier de tracé maritime techniquement réalisable pour cette ligne de 5 000 MW, soit l’équivalent de la consommation de 5 millions de foyers. Le franchissement par un passage ponctuel à terre, présenté le 14 janvier, emprunterait des zones densément urbanisées sur Hossegor et Capbreton. Dans le cadre de la deuxième phase de concertation sous l’égide de la préfecture et du ministère de la Transition écologique, les maires des deux communes auxquels s’est joint celui de Seignosse, ont demandé à RTE de revoir sa copie. Une phase d’enquête publique devrait être lancée avant la fin de l’année et prendre fin en 2022.
Liaison électrique France/Espagne : un tracé contesté
Tension dans l’air sur la côte sud des Landes autour du tracé du projet d'interconnexion électrique sous-marine de 370 kilomètres entre le poste de Cubnezais (Gironde) et le poste de Gatika au nord de Bilbao porté par l’entreprise Réseau de transport d'électricité (RTE) qui doit permettre à la France et à l’Espagne de mutualiser leur production d’électricité.