« L’agriculture doit être durable et rentable », annonçait en préambule Christophe Bonno lors de la conférence de presse annuelle de Maïsadour, qui s’est tenue le 12 décembre dernier au siège, à Haut-Mauco. L’occasion pour son directeur général de présenter les résultats financiers du groupe coopératif agricole, qualifiés de « satisfaisants », mais aussi de tracer la voie pour 2025. Ainsi, le chiffre d’affaires de Maïsadour pour l’exercice 2023-2024 s’est élevé à 1,385 milliard d’euros, en baisse par rapport à l’exercice précédent (1,475 milliard d’euros), ce qui s’explique par « la diminution des cours des céréales et des intrants agricoles, l’impact de l’influenza aviaire et le contexte global de déflation ». Christophe Bonno n’a pas souhaité chiffrer le résultat net du groupe, « légèrement négatif » pour 2023-2024, alors qu’il était excédentaire en 2022-2023. Le directeur général a préféré mettre l’accent sur l’excédent brut d’exploitation (EBE) de Maïsadour, en progression de 14 %, « grâce aux bonnes performances en semences, en nutrition animale et accouvage ». « C’est l’EBE qui montre notre rentabilité », a-t-il assuré.
Décarbonation
Depuis un an, Maïsadour déploie dans ses quatre pôles d’activité (semences, agricole, volailles et gastronomie) un programme…
