Quand Nicolas Demange monte, il y a 15 ans, son premier club d’affaires baptisé Béarn & Business, ce consultant en communication auprès de la chambre de commerce et d’industrie de Pau sait exactement le modèle qu’il ne veut pas reproduire. « Ce qui me déplaisait déjà, c’est que la plupart des clubs affaires sont des émanations du BNI [réseau professionnel né aux États-Unis dans les années 1980 et qui a, depuis, conquis le monde entier avec sa méthode du marketing de recommandation, NDLR]. C’est une méthode américaine très cadrée, où tout le monde se congratule, ce n’est pas ma manière de voir les choses », explique le fondateur de Pyrénées & Business, association qui administre Béarn & Business, Bigorre & Business, et le jeune réseau Landes & Business.
Des acheteurs plutôt que des vendeurs
Autre défaut à ses yeux des réseaux d’entreprises, le recrutement aléatoire. « Je me suis aperçu que, dans tous les clubs, il n’y avait quasiment que des vendeurs, et je me suis dit qu’il fallait des acheteurs. Ça implique d’être en capacité de se po…