Elle s’est fait renvoyer en terminale de « Cendrillon », le lycée privé catholique Notre-Dame du Sacré-Cœur à Dax (devenu Saint-Jacques-de-Compostelle). « J’avais de bonnes notes mais je peignais sur mes jeans, ils n’aimaient pas trop », dit-elle dans un grand éclat de rire, enchaînant sur le souvenir ému de ses deux professeurs de dessin de l’époque, à Cendrillon et au lycée public de Borda.
De l’École du Louvre au BTS agricole
Les Beaux-Arts après le bac ? Ses parents disent non. Après avoir pensé au droit, Béatrice Prieur part finalement en histoire de l’art à Bordeaux. Sa maîtrise, elle la dédie aux bâtiments en brique au Moyen-Âge dans les Landes, l’occasion de s’arrêter sur les sept églises de Parleboscq et de s’imprégner du patrimoine landais. Pour son DEA (diplôme d’études approfondies), elle se penche sur un artiste de la famille, Georges Bergès, peintre des jardins et de l’Espagne, qui épousa une petite-fille d’Offenbach et fut conservateur du musée Bonnat à Bayonne dans les Années folles. Avec lui, Béatrice Prieur devient spécialiste de la peinture régionaliste, autour du Groupe des neuf à Ciboure, Ramiro Arrue, René Choquet, Georges Masson…
Suit l’École du Louvre à Paris et une t…