« Depuis 2019, le vignoble armagnacais enchaîne les « raclées climato-environnementales », déplore Olivier Goujon, directeur du Bureau national interprofessionnel de l’armagnac. Après le gel et la grêle, c’est la sécheresse qui a fait chuter la récolte 2025, grillant les raisins à même la vigne. Peu abondant, le millésime s’annonce toutefois de très bonne qualité.
Actuellement, la distillation bat son plein. Transformée en opération de promotion collective sous le nom de Flamme de l’Armagnac, elle attire un public en quête d’authenticité avec ses portes ouvertes, visites de chais et soirées au pied de l’alambic. Alors que le contexte international a fait chuter les exportations, cette dynamique autour des circuits courts porte ses fruits : en 2024, la consommation d’armagnac sur le marché français a progressé de 8 %.