Alexandre Movrel : l’esthète de l’immobilier montois

Trois lieux peuvent raconter un homme. Chez Alexandre Movrel, la cartographie intime n’a pas besoin de cocher des destinations exotiques pour dessiner le plan d’une réussite éloquente. Elle s’établit dans une seule ville, Mont-de-Marsan, et jette ses fondations dans un HLM du quartier de La Moustey, dans les années 1980. C’est là qu’Alexandre Movrel grandit, avec sa mère, une infirmière d’origine auvergnate, une grande sœur, un grand frère, et un père, lui aussi infirmier, d’origine martiniquaise. La famille finit par déménager dans un pavillon que les parents font construire, conformément au projet de vie d’une classe moyenne qui ne compte pas ses heures et qui connaît le prix des choses. 30 ans plus tard, « à 800 mètres à peine ! » du HLM de son enfance, Alexandre Movrel a bâti la maison contemporaine de ses rêves, sorte de réinterprétation de la villa californienne aux lignes épurées, avec piscine, bois nobles, olivier centenaire et piano à queue. Un garage aux immenses baies vitrées offre l’écrin parfait à ses quatre Porsche, alignées telles de belles endormies. « Je suis complètement amoureux de cette voiture ! Quand j’étais petit, mon film préféré c’était Bad Boys avec Will Smith. Je m’étais fait la promesse qu’un jour, j’aurais la même voiture…