« Demande à Barack Obama de parler d’Harry Potter » : la formule magique suffit pour que GPT-3, l’interface entre l’être humain et le modèle d’intelligence artificielle (IA), développée par OpenAI, produise un texte qui fait sens, avec des informations pertinentes sur le jeune sorcier, tout en utilisant la manière de s’exprimer de l’ancien président des États-Unis. Cette technologie pionnière dont la première version a été lancée en 2018 par l’entreprise californienne de recherche cofondée par Elon Musk, est aujourd’hui considérée par les spécialistes comme l’une des versions les plus abouties de l’IA. Au-delà de générer du texte, d’utiliser un ton qualitatif, de mixer les informations et de s’adapter, elle est aussi capable de traduire, résumer et rédiger des textes précis. Elle investit en prime l’univers de l’art, du graphisme ou du design avec le logiciel Dall-e. À partir de la consigne : « Dessine-moi un siège en forme d’avocat », la puissance de l’IA dont est doté Dall-e lui permet de composer une coque inspirée des contours du fruit et de disposer de suffisamment de finesse pour assimiler la forme du noyau à celle d’un coussin.
VERS DE NOUVEAUX MÉTIERS
Si le célèbre designer français Philippe Starck reconnaît volontiers utiliser l’IA pour concevoir ses designs, sa marque solidement implantée à l’international ne risque guère d’être impactée. En revanche, quelles seron…